Dans le sillage de l'affaire Bétharram, des témoignages d'anciens élèves de l'école catholique haut-pyrénéenne Notre-Dame de Garaison affluent sur les réseaux sociaux depuis plusieurs semaines. Témoignages qui ont mené au dépôt de trois plaintes à ce jour dans cette affaire, dont deux pour viols.
Viols, violences et complicité. Deux nouvelles plaintes ont été déposées ce lundi auprès du Parquet de Tarbes dans l'affaire Notre-Dame de Garaison. La première concerne des faits de viols qu'auraient subi un ancien élève de l'établissement situé à Monléon-Magnoac. Elle vise un surveillant. Selon nos informations, la seconde provient du même plaignant qui avait déjà dénoncé des faits similaires dans le cadre d'une première plainte. Le quadragénaire vise cette fois l'institution scolaire, pour complicité.
La première plainte avait été déposée contre X auprès du Parquet de Tarbes le 5 mars dernier, pour des faits de viol, d'agression sexuelle et de violences aggravées datant de 1991 à 1993.
Les nouvelles plaintes concernent la même période de faits et « paraissent donc à priori prescrites sous réserve de vérifications. Elles seront naturellement jointes à l'enquête en cours », nous informe le parquet ce mardi.
Des témoignages de violences et de maltraitance sur les réseaux sociaux
Après la révélation de faits d'abus sexuels et de violences au sein de l'institut Notre-Dame de Bétharram, à Lestelle-Betharram en Béarn, des témoignages d'anciens élèves de l'école magnoacaise ont commencé à affluer sur les réseaux sociaux. Un groupe nommé « Collectif victimes Notre Dame de Garaison » a été créé sur la plateforme Facebook, regroupant les témoignages en question depuis le 21 février. Punitions collectives, violences répétées, des faits similaires y sont relatés.
N.B
Crédit photo : Google Maps