David Taupiac réagit au rejet de la confiance au gouvernement de François Bayrou. Le député gersois déplore une intensification de la crise politque.
L’Assemblée nationale a refusé ce lundi soir d’accorder sa confiance au Premier ministre François Bayrou et à son équipe gouvernementale. Avec plus de 364 voix contre, le couperet est tombé après neuf mois de gouvernance marqués, selon le député du Gers David Taupiac (LIOT), par des « tâtonnements » et des « hésitations ».
Dans une réaction transmise à la presse, l’élu de la deuxième circonscription du Gers souligne que « la confiance ne se réclame pas, elle se gagne ». Tout en partageant l’inquiétude exprimée par François Bayrou sur l’état de la dette publique, David Taupiac dénonce la méthode employée : « Il est inenvisageable que l’effort budgétaire repose encore une fois sur les classes moyennes et populaires », estime-t-il, regrettant l’absence de concertation préalable au sein du Parlement. Le député explique avoir voté contre la confiance, jugeant que le projet du Premier ministre était « à rebours de l’exigence de justice sociale » attendue par les Français. S’il ne se réjouit pas de cette chute, il constate que la crise politique « s’intensifie ».
Pour l’avenir, David Taupiac appelle à un changement de méthode et d’orientations politiques, et de replacer la justice sociale, fiscale et climatique au cœur de la feuille de route gouvernementale. Dans l’attente de l’échéance présidentielle de 2027, il plaide pour la recherche du compromis : « Le groupe LIOT propose l’élaboration d’une nouvelle méthode avec tous les groupes prêts à la concertation pour trouver l’étroit chemin du compromis dans l’intérêt des Français et du pays », insiste-t-il, estimant que « la représentation nationale doit prendre ses responsabilités ».
Rédaction