Réouverture de la ligne Agen–Auch : la CGT Cheminots organise une marche citoyenne

Du 1er au 4 octobre, le syndicat appelle élus, habitants et associations à soutenir le projet de rénovation et de réouverture de la ligne ferroviaire entre Agen et Auch.

La mobilisation se poursuit autour de la réouverture de la ligne ferroviaire Agen–Auch. La CGT Cheminots du Gers et du Lot-et-Garonne a annoncé l’organisation d’une marche citoyenne et revendicative, du 1er au 4 octobre, intitulée « Cheminons aux prochains arrêts ». Le départ est prévu le 1er octobre à 9 heures en gare de Layrac, pour une arrivée le 4 octobre à midi en gare d’Auch. « Cette marche doit permettre à tous les élus de la ligne, à la population et aux professionnels de venir soutenir la réouverture de la ligne Agen–Auch au fret et aux voyageurs via une rénovation totale », souligne le syndicat dans son communiqué. L’événement sera ponctué d’échanges, de signatures de pétition et de moments conviviaux.

Soutiens locaux et régionaux
Le projet bénéficie de plusieurs appuis institutionnels. La communauté de communes de Lomagne Gersoise, l’agglomération du Grand Auch et celle d’Agen ont déjà exprimé leur soutien. Des associations comme le Club TGV d’Agen, Confluence Rail Avenir 47 et le Comité régional de vigilance ferroviaire de Nouvelle-Aquitaine plaident également pour la réouverture.

Pour la CGT, la réhabilitation de cette ligne ferroviaire est une nécessité : « Une ligne ferroviaire qui réouvre entre deux préfectures est un atout considérable pour le tissu économique local et les déplacements du quotidien », rappelle le communiqué. Le syndicat s’appuie aussi sur les chiffres de fréquentation des bus. En 2023, la ligne 932 Agen–Auch a été la plus utilisée d’Occitanie, avec plus de 350 voyageurs par jour. « Cela montre que les déplacements entre le Gers et le Lot-et-Garonne sont une priorité pour les habitants des deux départements », estime l’organisation.

Au-delà de la liaison locale, la CGT insiste sur l’importance stratégique du projet : la réouverture permettrait de connecter Auch à Toulouse et Agen, et d’inscrire ainsi la ville dans le réseau ferré national. « L’État doit prendre ses responsabilités sur l’investissement des infrastructures ferroviaires, et la ligne Agen–Auch en fait partie », conclut le syndicat.